Rallye casino

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Le milliardaire tchèque Daniel Kretinsky s’apprête à reprendre le plan de sauvegarde Casino, validé lundi par le tribunal du commerce.

Rallye embauchait personnes en France mais ne pouvait plus faire face à ses échéances de dettes, le groupe s’est endetté à plus de 8 milliards d’euros en La maison mère du distributeur Casino dont le plan de sauvegarde a été validé lundi par la justice, indique mardi qu'elle va comme prévu en perdre le contrôle et qu'elle demandera l'ouverture d'une procédure de liquidation judiciaire. Dans leur communiqué, Rallye et ses holdings (Foncière Euris, Finatis et Euris) disent «prendre acte» de la validation lundi par le tribunal de commerce de Paris du plan de sauvetage du distributeur Casino, dernière grande étape avant la restructuration de sa dette et sa prise de contrôle par le milliardaire tchèque Daniel Kretinsky. Elles rappellent que «la réalisation effective de la restructuration financière de Casino, prévue pour le 27 mars , entraînera une dilution massive pour les actionnaires existants».

«Ainsi, à l'issue de la restructuration, Rallye détiendra environ 0,1% du capital de Casino et Rallye perdra donc le contrôle de Casino». «Rallye sera donc en cessation des paiements à compter de la date de réalisation de la restructuration financière de Casino», poursuit le communiqué.«En conséquence, à la date de réalisation de la restructuration financière de Casino et sous réserve de la bonne réalisation des opérations capitalistiques prévues, Rallye sollicitera la résolution de son plan de sauvegarde et l'ouverture d'une procédure de liquidation judiciaire», indique la maison mère de Casino.

5 milliards d'euros de créances écrasées

«Dans la mesure où les plans de sauvegarde des sociétés Rallye, Foncière Euris, Finatis et Euris sont interdépendants, Foncière Euris, Finatis et Euris solliciteront également la résolution de leur plan de sauvegarde et l'ouverture d'une procédure de liquidation judiciaire», est-il précisé. Casino, qui employait personnes en France fin sous des enseignes comme Casino, Franprix ou Monoprix, ne pouvait plus faire face à ses échéances de dette. La restructuration de sa dette, qui prévoit d'écraser environ 5 milliards d'euros de créances, est permise par l'apport d'argent frais à hauteur de 1,2 milliard d'euros, dont plus de millions par un consortium de repreneurs comptant les milliardaires Daniel Kretinsky et Marc Ladreit de Lacharrière ainsi que le fonds d'investissement Attestor.


Источник: thisisnl.nl